En basculant son informatique de production sur une infrastructure Nutanix, Unéo, la mutuelle des forces armées, a non seulement optimisé sa capacité à monter en charge, mais aussi simplifié la mise en œuvre d’un PCA pour sécuriser le fonctionnement de son système d’information.
En 2008, les trois mutuelles militaires - Mutuelle de la Gendarmerie (CNG-MG), Mutuelle Nationale Militaire (MNM) et la Mutuelle de l’Armée de l’Air (MAA) - ont décidé de mettre leur force et leur savoir-faire respectifs en commun pour leur activité santé. Elles ont ainsi donné naissance à Unéo, aujourd’hui première mutuelle de la Défense et deuxième mutuelle de la fonction publique. Avec près d’un million de personnes protégées et plus de 605 000 adhérents, Unéo agit partout en France. Au service de la communauté militaire, elle s’engage auprès des personnes qu’elle protège dans le domaine de la santé, de la prévoyance, de la prévention et de l’accompagnement social.
L’Infrastracture moderne hyperconvergée proposée par Nutanix, nous a tout de suite intéressé de par ce concept d’assemblage dans une « appliance » quasi prête à l’emploi et extensible à l’infini, donc « scalable » très facilement. Le tout fourni dans un encombrement très limité, donc plus économique du point de vue énergétique. Nous ne savions pas encore à l’époque, qu’un simple clic allait nous permettre de déployer un PCA !
Unéo a pris le virage de la virtualisation dès 2012. Quatre ans plus tard, l’infrastructure matérielle qui hébergeait une centaine de VM arrivait à bout de souffle. En quête de solutions pour remplacer son matériel existant, Arnaud Dachicourt, responsable du secteur Production d’Unéo, découvre l’hyperconvergence. Quelques jours plus tard, il assiste au témoignage d’un client Nutanix et là « ça m’a fait le même effet « waouh » que la virtualisation en 2007 ! On agglomère tout dans une appliance quasi prête à l’emploi et extensible à l’infini, donc scalable très facilement, le tout fourni dans un encombrement très limité, donc plus économique du point de vue énergétique », explique-t-il.
Très pragmatique dans son approche de l’IT, Unéo a constitué son système d’information en essayant à chaque fois d’adopter la solution la plus avantageuse. La Mutuelle utilise ainsi des applications SaaS, associée à des solutions IaaS et PaaS sur Azure ou encore des serveurs dédiés sans virtualisation. La majeure partie de son informatique de production est toutefois hébergée au sein d’une centaine de VM qu’elle a donc basculée vers une infrastructure Nutanix en 2016. Réalisée sur le second trimestre 2016, la migration vers cinq nœuds NX 1065G4 a tout de suite été suivie par un nouveau projet de mise en œuvre d’un PCA (Plan de Continuité d’Activité) qui a nécessité l’acquisition de trois nœuds supplémentaires. « Là encore, nous étions partis pour bâtir une infrastructure classique sur notre site de secours et mettre en œuvre tous les mécanismes de réplication, ajoute Arnaud Dachicourt. Mais quand nous avons découvert que la fonctionnalité était embarquée dans Nutanix et qu’il suffisait de cliquer sur un bouton pour obtenir notre PCA, nous avons vite abandonné l’idée initiale ». Au fil des années et des nouveaux projets, Unéo n’a cessé d’enrichir son infrastructure de nouveaux nœuds. Aujourd’hui, la société en possède 14 : huit sur son site principal et six sur son site de secours.
« La scalabilité sans avoir besoin sans cesse de reconstruire des choses, c’est fondamental, estime le responsable du secteur Production. D’autant que l’ajout d’un nœud est rapide et relativement simple. Au-delà des nombreux avantages techniques et organisationnels, Nutanix a aussi eu un effet que je n’avais pas anticipé sur le recrutement. En interne comme en prestation, certains candidats m’ont avoué qu'ils avaient accepté la mission notamment parce qu’elle leur donnait l’opportunité de travailler avec un environnement moderne hyperconvergé. C’est un vrai argument pour attirer des talents. »
Arrivé à un tournant de l’évolution de son IT, Unéo s’est fixé pour objectif en 2020 de remplacer ses nœuds existants par des NX8155, plus adaptés à ses besoins actuels. Les anciens iront notamment grossir l’infrastructure du PCA. Au passage, la société en profite aussi pour se séparer de sa solution logicielle de virtualisation et basculer sur AHV pour des raisons économiques. « Je n’ai surtout aucun intérêt à conserver une surcouche qui consomme de l’espace et de la ressource pour faire tourner quelque chose quand l’OS de base de Nutanix le fait très bien », précise Arnaud Dachicourt. Et de conclure : « Nous allons devoir passer par une période d’adaptation aux outils, mais nous finirons par gagner en simplicité d’administration grâce à la centralisation opérée par Nutanix ».
Le projet d'Uneo s'intégrait dans une démarche de refonte complète de l'IT avec des objectifs élevés et précis, notamment la mise en place d'un PCA. Nous avons proposé à Unéo de s'appuyer sur l'hyper convergence et Nutanix pour la flexibilité et les performances que ces solutions apportent, notamment quand il est question de montée en charge. Nous avons accompagné Unéo tout au long du projet et continuons de le faire, notamment sur le volet hyperviseur avec la transition vers la solution AHV.