Groupe familial jurassien, Lacroix fait rayonner ses emballages alimentaires à travers le monde. Né en 1946, il est aujourd’hui présent en Asie, en Amérique et en Europe avec plus d’une trentaine d’usines. Le Groupe emploie 1 500 collaborateurs environ, dont une quinzaine à la DSI. Quatre sont localisés au Québec pour gérer l’informatique du continent américain. Le reste de l’équipe est situé en France, dans le Jura.
Quand les mises à jour deviennent trop chronophages, on a tendance à ne pas les faire faute de temps. Avec Nutanix, nous connaissons l’effort à consacrer aux mises à jour ce qui nous permet de les réaliser très régulièrement.
Doté d’une équipe restreinte pour gérer son système d’information interne, le groupe Lacroix a vu ses besoins IT croître fortement ces dernières années, ainsi que le souligne Lionel Serve, Directeur des Systèmes d’Information : « La demande augmente et les marchés évoluent et les besoins de nos métiers internes également. Pour nous, cela veut dire une R&D dynamique, de nouveaux sites avec de plus en plus d’équipements connectés au système d’information, plus d’utilisateurs et plus de suivi de nos emballages, notre activité étant soumise à une traçabilité rigoureuse ».
Arrivé il y a environ deux ans et demi, Lionel Serve a profité d’une remise à plat de l’existant qui arrivait en fin de vie pour repenser l’infrastructure afin de gagner en résilience, en performances et en sécurité. « Dans le contexte actuel, avec la multiplication des menaces, la sécurité dépend beaucoup de notre capacité à maintenir le système d’information à jour, précise-t-il. Or, sur la quinzaine de collaborateurs de la DSI, quatre seulement sont des administrateurs système. Nous avons donc cherché une solution d’infrastructure simple à gérer, qui monopolise le moins de temps et de ressources possible ».
Le Groupe cherchait également une solution qui lui permette de gérer à partir d’une seule console ses environnements internes et externes. Lacroix envisage en effet la possibilité de faire du débord dans le cloud. Toujours afin de gagner en simplicité et optimiser la gestion de ses ressources, la société souhaitait aussi unifier son infrastructure mondiale. Objectif : mutualiser les compétences et pouvoir basculer sa charge de traitements d’un site à l’autre en cas de problème.
Fort d’une précédente étude des solutions du marché, Lionel Serve s’était forgé une opinion très positive sur la simplicité d’administration et de mise à jour de la plateforme : « La proposition de valeur de Nutanix répondait parfaitement à nos attentes, notamment sur la simplicité des mises à jour, critère fondamental pour protéger efficacement un système d’information ».
En décembre 2020, sur les conseils de son DSI, Lacroix migrait donc ses 200 VM vers 11 nœuds Nutanix (20 prévus fin 2022) répartis sur l’ensemble de ses sites. Au passage, la société adoptait AHV pour une partie de son existant. « À terme, notre objectif est d’abandonner notre ancien hyperviseur au profit d’AHV sur toutes nos VM afin de gagner en simplicité d’administration », explique-t-il. « Mais d’ores et déjà, nous avons réalisé un bond significatif : là où il nous fallait 20 jours pour réaliser une campagne de mise à jour, aujourd’hui nous mettons moins d’une semaine ».
L’unification de tous les sites, Québec compris, sur une seule plateforme devrait apporter de la souplesse à la société : n’étant plus freinée par l’hétérogénéité de son existant, Lacroix envisage d’utiliser certains sites pour faire des PCA et des PRA d’autant plus facilement que Nutanix simplifie et automatise la procédure. « Avec Nutanix, on est quasiment dans le domaine du plug & play, souligne Lionel Serve. La migration a été plutôt simple, elle a d’ailleurs été pilotée par un collaborateur de l’équipe qui a ensuite formé ses collègues. Aujourd’hui, cette simplicité nous permet d’avoir un système à jour, donc mieux protégé contre les attaques, d’autant que le support de l’écosystème Nutanix est rapide et efficace ».
Grâce à la mutualisation des compétences sur une infrastructure mondiale unifiée, Lacroix Emballages envisage également profiter du décalage horaire pour faire intervenir ses équipes canadiennes sur les sites français la nuit (et vice versa) et ainsi éviter d’avoir à faire des opérations en heures non ouvrées.
« Passer d’une architecture traditionnelle à une architecture hyperconvergée avec changement d’hyperviseur ne semble pas une tâche simple. Pour autant, c’est ce que nous avons validé avec Lacroix Emballages, en l’accompagnant tout au long de son processus de décision. A travers plusieurs tests réalisés au sein de son environnement, nous avons ainsi pu l’aider à faire les bons choix et déterminer la solution la plus adaptée à ses besoins. À la suite d’un transfert de compétences, la nouvelle architecture a pu être mise en place très facilement par le client : les équipes Lacroix Emballages, aussi bien en France qu’au Canada, ont su très vite prendre en charge l’ensemble de la plateforme. »
Bruno Lassus, Ingénieur d’Affaires MTI