Le Groupe Hospitalier de Territoire de Bourgogne Méridionale s’inscrit dans un territoire de plus de 5 000 km² situé au sud de la Saône-et-Loire. Sa priorité est d’organiser l’offre de soins hospitalière et médico-sociale de Saône-et-Loire Sud et de permettre ainsi à la population de bénéficier d’une égalité d’accès aux soins. Avec plus de 4 000 agents, près de 3 000 lits et places pour un territoire qui compte 300 000 habitants, il est composé de cinq centres hospitaliers. À la tête des systèmes d’information de l’ensemble de ces établissements, Jean-Christophe Tamboloni a fait le choix de basculer ses infrastructures sur Nutanix. Un choix mûrement réfléchi qui répond à des problématiques économiques et opérationnelles, tout en favorisant l’évolutivité des systèmes d’information.
Là où nous avions du mal à assurer la maintenance de nos infrastructures auparavant, avec tous les risques de résilience induits, aujourd’hui il suffit d’un simple clic pour lancer une mise à jour, y compris sur les sites distants. Résultat, nous avons gagné en sécurité, en fiabilité et plus globalement en sérénité. Parallèlement, Nutanix nous a apporté beaucoup de souplesse financière, point fondamental pour les établissements de santé qui sont souvent contraints dans leur budget
« La réflexion est partie de nos besoins en stockage », explique Jean-Christophe Tamboloni, DSI du centre hospitalier de Mâcon et du GHT Bourgogne Méridionale. « Ils sont importants et évoluent régulièrement. Or, d’un point de vue économique, c’est beaucoup plus facile de négocier avec sa direction un ajout de capacité qu’un renouvellement massif d’infrastructure existante. Dès que le concept d’hyperconvergence est apparu, nous nous sommes donc orientés vers ce type de solution qui apporte de la souplesse financière et technologique ».
En pratique, Jean-Christophe Tamboloni cherchait dans un premier temps une solution pour héberger les environnements Citrix du centre hospitalier de Mâcon. Mais le DSI du GHT voyait déjà plus loin, envisageant la possibilité d’uniformiser les technologies utilisées sur le territoire, de sorte à pouvoir mutualiser les compétences et maximiser l’impact d’une équipe infrastructure très restreinte. Actuellement, chaque centre hospitalier possède en effet ses propres moyens informatiques mais l’équipe chargée de l’infrastructure, en revanche, est centralisée à Mâcon. « Faute de pouvoir intervenir à distance, il n’est pas rare que nous devions nous rendre sur site et certains, comme le centre hospitalier de Bourbon-Lancy, sont quand même à plus d’une heure de route », explique-t-il. « À terme, nous envisageons la possibilité de centraliser les systèmes d’information à Mâcon, mais pour y parvenir, nous devons déjà uniformiser les technologies sur l’ensemble du territoire sinon cette centralisation n’aurait pas de sens, notamment en termes économiques, car nous ne pourrons pas profiter des leviers de la mutualisation des ressources matérielles et logicielles ».
En 2017, quand la DSI décide de s’orienter vers les technologies d’hyperconvergence, le marché était encore émergent. Le choix de Jean-Christophe Tamboloni s’est porté sur Nutanix pour plusieurs raisons, dont deux principales : « C’était la solution la plus mature du marché et la seule qui nous offrait la possibilité de choisir le matériel que l’on voulait ».
Autre point important, certains établissements du GHT utilisaient HyperV et Nutanix était alors le seul à garantir la compatibilité avec cet hyperviseur. Très vite, la DSI a basculé l’ensemble de la charge Citrix du centre hospitalier de Mâcon, soit 900 sessions simultanées, sur une infrastructure Nutanix de trois nœuds. L’année suivante, elle a investi dans un second cluster de trois nœuds pour mettre en place un PCA/PRA. Par la suite, le centre hospitalier a non seulement abandonné son hyperviseur existant au profit d’AVH sur ses environnements Citrix mais également commencé à migrer d’autres VM (serveurs de fichiers, d’annuaires, etc.). Il utilise aussi le système Files de Nutanix en débordement de sa solution de sauvegarde. La DSI procède régulièrement à l’ajout de nouveaux nœuds, concrétisant ainsi son objectif d’infrastructure évolutive sans remettre en cause l’existant.
En pleine restructuration, le GHT envisage aussi prochainement de basculer sa solution de gestion administrative du patient, CPage, sur Nutanix. Parallèlement, un second établissement, le centre hospitalier de Cluny, a migré son environnement RDS sur la plateforme Nutanix.
À ce stade du projet d’uniformisation, le GHT compte environ 600 VM sur la plateforme Nutanix. « Et nous allons continuer, car même sans centralisation, nous sommes gagnants sur tous les fronts. De fait, là où nous avions du mal à assurer la maintenance de nos infrastructures auparavant, avec tous les risques de résilience induits, aujourd’hui il suffit d’un simple clic pour lancer une mise à jour, y compris sur les sites distants. Résultat, nous avons gagné en sécurité, en fiabilité et plus globalement en sérénité », indique Jean-Christophe Tamboloni. « Parallèlement, Nutanix nous a apporté beaucoup de souplesse financière, point fondamental pour les établissements de santé qui sont souvent contraints dans leur budget ».