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L’IPS-CNAM de Côte d’Ivoire choisit Nutanix pour ses 26 millions d’assurés

Créé il y a tout juste six ans, le régime de couverture maladie universelle de la Côte d’Ivoire est géré par l'IPS-CNAM. Pour remplir sa mission et répondre aux attentes de son pays, l’organisme a décidé d’asseoir sa stratégie IT sur la plateforme Nutanix.

Créée en juin 2014, l’IPS-CNAM (Institution de Prévoyance Sociale - Caisse Nationale d’Assurance Maladie) de la Côte d’Ivoire assure la mise en œuvre de la Couverture Maladie Universelle (CMU) pour la totalité de la population du pays, soit environ 26 millions d’habitants. Elle emploie 170 personnes et possède deux datacenters à Abidjan dont un de secours. Lors de sa mise en œuvre en 2015, le système d’information gérait approximativement 100 000 assurés. Aujourd’hui, l’IPS-CNAM en compte plus de 3 millions et l’organisme est loin d’avoir couvert toute sa population. Résultat, son environnement informatique à bout de souffle a eu besoin d’une sérieuse remise à niveau.

Nous disposons aujourd’hui d’une solution performante, simple à gérer et évolutive, capable de nous accompagner dans la mise en œuvre d’un système de CMU efficace en Côte d’Ivoire

Madi Sako
DSI de l’IPS-CNAM

LE PROJET

« Le système de CMU est tout jeune en Côte d’Ivoire et l’adhésion se fait progressivement, explique Madi Sako, DSI de l’IPS-CNAM. Nous devons laisser le temps à la population de s’imprégner du concept. Actuellement, nous sommes connectés à 800 centres de santé et autant de pharmacies, ce qui représente déjà des échanges de fichiers quotidiens conséquents à gérer avec nos partenaires et nos antennes. Mais la Côte d’Ivoire compte 2500 centres de santé au total et environ 1200 pharmacies. Avec l’environnement dont nous disposions, la montée en charge était simplement inenvisageable ».

Lors de sa création, l’IPS-CNAM avait mis en place un environnement virtualisé en appui sur VirtualBox. Fin 2019, avec la connexion de 800 centres et autant de pharmacies, l’organisme commençait à rencontrer des problèmes de performance. « Nos processeurs saturaient régulièrement, ce qui engendrait des latences inacceptables pour nos utilisateurs. Nous étions souvent obligés de redémarrer les machines pour les réinitialiser, ce qui provoquait des coupures de services », précise Madi Sako. Ces problèmes étaient d’autant plus rédhibitoires que l’organisme s’était fixé pour objectif de parvenir à 1500 centres connectés fin 2022. En prévision de cette montée en charge, l’IPSCNAM a donc cherché une nouvelle solution d’infrastructure, optant à cette occasion pour un environnement Nutanix.

RESULTATS

« Changer d’environnement est un investissement très lourd pour nous, poursuit Madi Sako. Nous devions choisir une solution qui pourrait nous accompagner dans la durée, c'est-à -dire capable de gérer les 2500 centres à plus ou moins longue échéance. L’hyperconvergence, sa simplicité et sa capacité à monter en charge facilement, nous ont rapidement convaincus. À l’heure du choix, Nutanix offrait le meilleur rapport qualité/prix dans ce domaine ». De plus, Nutanix était présent en local, via son prestataire Comafrique, ce qui a également influencé la décision : « Nous avions un interlocuteur de proximité pour nous accompagner dans le déploiement et, par la suite, dans la résolution des éventuels incidents », ajoute le DSI de l’IPS-CNAM.

L’environnement de production de l’IPS-CNAM est réparti sur deux sites situés à quelques kilomètres de distance. Avant de procéder au déploiement de Nutanix, l’organisation les a reliés par un réseau en fibre optique et elle a déployé un switch haute capacité entre les deux afin de fluidifier le trafic. Elle a ensuite installé son premier cluster Nutanix 1365 de sixième génération sur un des sites et migré sa cinquantaine de VM en une nuit. Réalisée fin 2019, cette opération a été suivie en mai 2020 par l’installation d’un second cluster Nutanix sur l’autre site de production.

ET APRES?

« Quand Comafrique nous a présenté la solution, j’avoue avoir eu quelques appréhensions : c’était trop beau pour être vrai et je m’attendais à des coûts cachés ou à des surprises une fois engagés. Aujourd’hui, nous avons la preuve que mes craintes étaient infondées. Nous avons non seulement multiplié les performances par dix, mais nous avons aussi énormément gagné en simplicité d’administration », souligne Madi Sako. Rassuré sur sa capacité à intégrer tous centres de santé et pharmacies du pays à son nouvel environnement, le DSI de l’IPS-CNAM s’apprête maintenant à investir dans un troisième cluster Nutanix pour équiper son site de secours d’un PRA. « Le rétablissement du service avec notre PRA actuel prend deux heures. Avec Nutanix nous allons pouvoir faire du temps réel d’autant plus facilement que tous les outils sont déjà embarqués dans la plateforme. Il suffit de les paramétrer. Nous serons alors en mesure de monter encore plus en puissance sur la qualité de service offerte à nos assurés et partenaires », conclut Madi Sako.