Deuxième ville du département du Gard (30), Alès est au centre d’une communauté d’agglomérations qui compte aujourd’hui 72 communes et plus de 135 000 habitants. En 2016, quand la DSI a commencé à rencontrer ses premiers problèmes informatiques avec une infrastructure qui saturait et des ralentissements perceptibles par les utilisateurs, la communauté d’agglomération ne comptait que 50 communes. « Mais nous savions déjà que de nouvelles communes allaient nous rejoindre », précise Ghislain Pongi, responsable du système d’information chez CA Alès Agglomération. « Nous allions droit dans le mur, notre infrastructure était déjà sous-dimensionnée pour nos besoins et ne pouvait pas accueillir de nouveaux traitements, utilisateurs, etc. C’est précisément à ce moment-là que nous avons découvert Nutanix et réalisé à quel point l’hyperconvergence était la solution dont nous avions besoin pour accompagner notre croissance ».
Six ans après le premier déploiement, nous profitons toujours pleinement de la souplesse, de la fiabilité et de la stabilité apportée par Nutanix sans oublier la simplicité d’administration : pouvoir piloter toute une infrastructure matérielle et logicielle à partir d’une console unique n’a clairement pas de prix !
En 2016, Alès Agglomération possédait une architecture trois tiers classique reposant sur un matériel qui arrivait en fin de vie. Elle était déjà sous-dimensionnée pour les besoins existants. À l’heure du renouvellement, Ghislain Pongi a cherché une solution permettant de désaturer l’existant mais également d’accompagner l’arrivée de nouvelles communes dont le nombre n’était pas encore clairement arrêté. « Nous avions besoin de souplesse », souligne le responsable du système d’information. « Autrement dit, il nous fallait une infrastructure évolutive, qui ne remette pas en cause l’existant à chaque fois que nous avions besoin de plus de ressources ».
Sur les conseils de son intégrateur, il se penche sur la solution Nutanix. « En 2016, la plateforme n’offrait clairement pas la maturité et la richesse fonctionnelle qu’on lui connaît aujourd’hui mais nous étions prêts à courir le risque, tant le concept d’hyperconvergence avec sa capacité à monter en puissance avec un simple ajout de nœud correspondait à nos besoins ».
Début 2017, Alès Agglomération a déployé une infrastructure composée de trois nœuds Nutanix, redondés sur un site distant, sur laquelle la DSI a progressivement basculé son existant.
« Il faut bien comprendre que lorsque nous avons renouvelé notre infrastructure, nous n’avions aucune visibilité sur nos besoins dans les deux années qui allaient suivre et c’est précisément là que l’hyperconvergence prenait tout son sens : nous pouvions ajouter du compute, de la RAM ou encore du stockage au fil de l’eau, sans remettre en cause l’existant. Le ticket d’entrée était certes légèrement plus élevé que celui d’une infrastructure classique mais rapidement amorti grâce à cette évolutivité extraordinaire dont nous avons largement profité au fil des années. De plus, cette évolutivité permettait aussi d’étaler les investissements dans le temps, point particulièrement important pour une administration dont les budgets sont souvent contraints », souligne Ghislain Pongi.
Six ans plus tard, l’infrastructure d’Alès Agglomération repose toujours sur la plateforme Nutanix mais elle héberge désormais plus de 180 VM et environ 80 applications métiers sur une configuration qui a considérablement grossi : 6 nœuds sur chaque site, soit 12 au total, auxquels viennent s’ajouter 3 nœuds supplémentaires dédiés aux bases de données. La montée en puissance s’est faite de façon très progressive : dès 2017, l’infrastructure accueillait du stockage supplémentaire pour faire face à l’augmentation de la volumétrie de données. Et, à chaque nouvel ajout de commune ou de gestion ou transfert de compétences comme celle de “l’eau assainissement” à la REAAL (Régie des Eaux de l'Agglomération d'Alès), Alès Agglomération renforçait son infrastructure.
Dès le départ, la DSI n’a pas hésité à abandonner son hyperviseur existant au profit de AHV. Pour l’instant, elle n’exploite pas d’autres modules, notamment en raison d’un existant trop hétérogène qui ne permet pas toujours de tirer avantage de toutes les fonctionnalités Nutanix. « Mais nous suivons de très près l’évolution de la plateforme qui en quelques années a réalisé des avancées colossales, notamment sur la micro-segmentation et les architectures conteneurisées. En attendant de pouvoir utiliser un jour ces fonctionnalités, nous continuons à profiter pleinement de la souplesse, de la fiabilité et de la stabilité apportée par Nutanix sans oublier la simplicité d’administration : pouvoir piloter toute une infrastructure matérielle et logicielle à partir d’une console unique est très précieux. », stipule Ghislain Pongi.